Dans ses natures mortes propices à la rêverie et à la méditation, comme dans ses paysages où les éléments de la Création – air – feu – terre – eau semblent réfléchir une réalité surnaturelle, Pierre-Eugène Bouvier soumet sa peinture à une stricte exigence d’unité rendue par l’alchimie des couleurs, où l’absence d’éclat permet subtilement de mieux traduire l’union substantielle de l’âme et des objets.