Au retour d’un premier long séjour en Italie, effectué en 1928, Pierre-Eugène Bouvier donne à voir une peinture statique et ascétique, marquée par l’influence des Primitifs siennois et florentins. Il y stylise le contour des paysages ou celui des silhouettes humaines, tentant de réduire l’objet à son essence. Ce seront là, confiera-il, ses « premiers désirs d’abstraction ».